Les cinq questions qui me sont le plus souvent posées.
Corps fragilisé
Parce que la peau est fragilisée par la chirurgie et la radiothérapie, les traitements manuels peuvent être douloureux et endommager cette peau fragile. Grâce à l’endermologie LPG®, je peux soulever la peau sans risque de pincer ou de créer des lésions. C’est pourquoi je peux faire un premier traitement très tôt après une opération. D’ailleurs, il est conseillé de commencer les séances rapidement : plus vite on mobilise la peau autour de la zone opérée, plus les terminaisons nerveuses se réveillent, et la circulation sanguine et lymphatique est stimulée. Résultat : on limite les œdèmes et les adhérences, on gagne en souplesse et en confort (et posture), on accélère la guérison, le retour au travail et à la vie normale.
Résultats rapides
Pour gagner du temps : avec l’endermothérapie, les résultats sont visibles, mesurables et palpables dès la première séance. En diminuant l’œdème (enflure) et la fibrose, on espère contrer le cercle vicieux œdème-fibrose qui est à l’origine de la plupart des modifications pathologiques et inesthétiques du tissu conjonctif. Les traitements d’endermothérapie augmentent le confort de la patiente et redonnent à la peau du sein sa qualité d’avant.
Sans douleur
L’effet de pression négative (aspiration mécanique par l’endermologie LPG®) rend le soin indolore, voire même relaxant. Pour la plupart, les patientes arrivent à se détendre pour la première fois depuis plusieurs mois de stress intense.
Non pas du tout. Au contraire, le soin est très relaxant. Par contre, il est possible de ressentir de la fatigue les heures suivant le traitement. Comme pour toutes les thérapies d’ailleurs.
Bien que les résultats soient différents d’une personne à l’autre, en moyenne trois séances sont suffisantes pour obtenir un résultat. Surtout si la personne est déjà suivie en physiothérapie ou autres thérapies manuelles spécialisées. D’ailleurs, j’ai pu noter une grande différence de résultats chez les personnes qui font du yoga, du stretching ou de la natation.
Il n’est jamais trop tard pour redonner de la souplesse à une cicatrice, libérer des adhérences ou décongestionner des zones avec fibrose ou œdème.
Je traite toutes les cicatrices, récentes ou anciennes.
Par exemple, les cicatrices :
- Chirurgicales ou traumatiques
- Maxillo-faciales
- Neurochirurgicales
- Récentes et présentant encore des signes d’inflammation
Les cicatrices à la suite de :
- Accident
- Abdominoplastie, lipectomie ou liposuccion
- Brûlures (grands brûlés), même greffées
- Césarienne
- Chirurgie orthopédique (épaule, genoux, main, orteil marteau, hallux valgus)
- Chirurgie de l’oropharynx
- Chirurgie du tunnel carpien
- Chirurgie à cœur ouvert
- Greffe de peau
- Redrapage des seins
- Thyroïdectomie
Encore plus de questions…
L’endermothérapie est une technique qui mobilise les tissus de façon mécanique, c’est-à-dire à l’aide d’un appareil appelé endermologie LPG®. Cette technique permet de diminuer l’œdème, de réduire l’inflammation et de limiter l’apparition d’adhérences. L’action des différentes têtes de traitement stimule la microcirculation, active la production de collagène et d’élastine pour faciliter la cicatrisation, minimiser les phénomènes douloureux et retrouver de la mobilité. L’endermologie LPG® est reconnue par les grands services hospitaliers de France où elle fait ses preuves depuis plus de 30 ans. Elle a été conçue par l’ingénieur Louis-Paul Guitay (LPG).
Pour connaître son histoire : https://www.kineactu.com/article/10961-disparition-de-louis-paul-guitay-l-inventeur-du-cellu-m6
L’appareil de massage est muni de différentes têtes de traitement qui associe le palper-rouler à une aspiration modulable. Il m’est donc possible d’ajuster l’intensité de l’appareil selon le traumatisme de la peau. Par exemple, quand la peau est fragilisée par la radiothérapie, je règle l’aspiration au plus bas pour éviter de créer des lésions et pour augmenter l’efficacité contre la fibrose et l’œdème. Avec mes nombreuses années de pratique, l’appareil est devenu une véritable extension de ma main.
J’aime commencer par une consultation téléphonique afin de bien comprendre votre situation, car elle est propre à chaque patiente. À la prise de rendez-vous, vous recevez par courriel un lien pour remplir un questionnaire en ligne. Lors de votre première visite en clinique, j’examine les zones de traitement à l’aide de mes techniques manuelles. Les traitements ne me limitent pas seulement à la cicatrice, j’interviens sur les régions qui entourent et englobent le sein et sur tous les tissus concernés. Si la zone affectée est très sensible à l’effleurement et que vous préférez ne pas la faire toucher, je m’adapte en utilisant l’une ou l’autre de mes techniques pour vous soulager. Il m’est important de prendre le temps nécessaire pour respecter votre rythme. Au besoin, je termine la séance avec un massage de détente.
Oui, c’est normal. Surtout les premières semaines après l’opération. Il est important de dégager rapidement les adhérences et de faire des exercices axés sur les cordes axillaires. Je traite les femmes qui ont subi une intervention chirurgicale à la suite d’un cancer du sein à l’aide d’une combinaison de mes techniques et je les accompagne pour qu’elles adoptent les bonnes pratiques.
Il s’agit effectivement du même appareil, mais pas du tout de la même approche qui requiert un « savoir-faire » très différent. Il faut avoir développé une expertise pointue auprès des personnes ayant subi un cancer du sein, car l’appareil ne remplace pas les mains entrainées et expérimentées. De plus, j’utilise des têtes de traitements beaucoup plus délicates afin de mobiliser la peau avec douceur. Grâce à mon approche antidouleur, j’arrive à soulever la peau sans pincer et sans risque de créer des lésions.
Les résultats en esthétique sont très bons, mais après un minimum de 15 séances. Alors qu’en traitement de cicatrice et de fibrose, les résultats sont visibles en une seule séance.
Il est important de vérifier auprès de vos spécialistes si la massothérapie ou l’endermothérapie (massage mécanisé) est contre-indiquée pour votre état de santé. Par exemple, une personne qui souffre d’insuffisance pulmonaire sévère ou non traitée ne peut recevoir un drainage lymphatique. C’est pourquoi je préconise une première consultation téléphonique afin de connaître le parcours et les problèmes de santé de la personne. On est rapidement fixé après cet entretien.
Il faut d’abord s’assurer que la thérapeute a suivi les formations LPG en cancer du sein. La formation entourant le système lymphatique, entre autres, est très importante. C’est que les traitements contre le cancer peuvent rendre la peau très fragile et réactive. Par la suite, le « nouveau corps » des patientes fonctionne différemment. Il est essentiel de connaître ces changements, comme le système lymphatique qui agit autrement.
Selon la durée du traitement, il en coûte en moyenne 140$. Je remets un reçu en massothérapie pour les assurances privées ou collectives.
Certainement ! Je remets des reçus en massothérapie. Mon association RMQ (Regroupement des Massothérapeutes du Québec) autorise et reconnaît l’endermothérapie comme une technique de massage, comme les ventouses ou les bâtons de bambou utilisés dans certaines pratiques de massothérapie.
Oui, mais je dois contourner la zone irradiée. Pour exercer un traitement directement sur la zone affectée, il faut attendre en moyenne trois mois et selon l’état de la peau. Un suivi téléphonique me permet d’en savoir plus sur l’état de la patiente et de déterminer le moment opportun pour commencer les traitements d’endermothérapie.
Non, les traitements d’endermothérapie ou de massothérapie sont même conseillés pendant la chimiothérapie. Toutefois, il faut choisir un thérapeute spécialisé en oncologie et s’assurer auprès de vos spécialistes qu’il n’y a aucune contre-indication.
Ce n’est pas normal et une évaluation doit être faite pour bien cerner le problème. Mais souvent, je constate que la peau du sein est indurée ou qu’il y a présence d’adhérences ou de fibrose. Or, en libérant les adhérences qui collent les tissus profonds ensemble – alors qu’ils devraient être libres de mouvement – la fibrose située sur le côté du sein ou sous le sein diminuera et la peau deviendra plus souple (hauteur de la bande contour). Par la suite, le soutien-gorge devient plus confortable.
Oui, la cicatrice sera moins creuse, plus douce et moins foncée. Cependant, je ne pourrai pas la faire disparaître, mais elle sera beaucoup plus confortable.
Le processus de guérison peut créer une véritable barrière dans la peau et entrainer beaucoup d’inconfort : des douleurs, un manque de mobilité et même un mauvais fonctionnement de certains organes. C’est pourquoi il est important de la prendre en charge le plus rapidement possible.
C’est avec plaisir que j’accueillerai votre conjoint, votre conjointe ou votre amie. J’aime savoir que la personne est bien entourée. Je partage même quelques trucs pour que votre conjoint ou votre conjointe soit mieux outillé pour vous aider (par exemple, à l’aide d’un massage).
Pas nécessairement. J’utilise des coussins adaptés pour que vous puissiez vous allonger sur le côté non douloureux ou j’utilise une chaise de massage.
Au cours des dernières années, j’ai eu la chance de collaborer avec le corps médical en oncologie – chirurgiens, plasticiens, radiologistes et physiothérapeutes – afin d’accélérer la remise en forme de leurs patientes. Ce sera un plaisir de parler avec votre médecin, lui expliquer mon approche et comment je peux soulager la douleur ou l’inconfort de ses patientes en suivi postopératoire et comment je peux devenir une bonne alliée pendant la phase de la reconstruction mammaire (comme en France avec Dr Razzouk, https://youtu.be/f7uktCjdFm8).
Je pourrai également lui suggérer quelques études scientifiques sur l’endermothérapie et ses résultats, et lui faire part de mes propres résultats cliniques.
Pas du tout. Au contraire, je l’encourage ! Les résultats sont beaucoup plus rapides à atteindre lorsque l’on combine des traitements en ostéopathie, en physiothérapie, en drainage lymphatique manuel, pour nommer que ceux-là. Il faut seulement éviter d’avoir les deux traitements dans la même semaine.
Malheureusement oui. Surtout si vous avez reçu un traitement de radiothérapie. Les raideurs au cou et le manque d’amplitude de l’épaule sont également courants. C’est que la peau irradiée du sein a perdu de sa qualité et le système lymphatique étant moins performant, il peut créer de la fibrose et de l’œdème qui rend le sein sensible au toucher. Les muscles peuvent avoir été impactés aussi, les rendant plus raides et douloureux. Je suggère de maintenir les traitements d’endermothérapie au rythme de deux à trois fois par année pour conserver la souplesse gagnée au cours des séances. Il s’agit d’une zone sujette aux risques de se contracter à nouveau, de coller et de limiter les mouvements de plusieurs parties du corps.